TOUT SUR LES TRADITIONS
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LA CUISINE
La cuisine marocaine est extrêmement variée, grâce à l'interaction du Maroc avec d'autres cultures et nations au cours des siècles; elle est en effet soumise aux influences berbères, mauresques, méditerranéennes et arabes.
Une coutume marocaine typique est de manger avec ses propres mains.
L'un des principaux plats marocains est le couscous, un plat ancien probablement d'origine berbère, composé de grains d semoule de blé cuits à la vapeur, accompagné de viandes cuites et/ou de légumes bouillis et peut être épicé avec la harissa, une sauce typique utilisée en Tunisie.
Parmi les plats marocains les plus connus, outre le couscous, il y a la pastilla, le méchoui, le tajine, la rfissa, la tanjia et la harira.
RAMADAN
Le Ramadan, parfois orthographié ramadhan ou ramaḍān est le neuvième mois du calendrier hégirien. Seul mois dont le nom figure dans le Coran, ramadan est pour les musulmans le mois saint par excellence. En français comme en anglais, on emploie indifféremment le mot «ramadan» pour désigner le mois saint pour les musulmans et, par métonymie, le jeûne ou saoum. Le jeûne du mois de Ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’islam. Au cours de ce mois, les musulmans ayant l’âge requis selon les courants de l’islam ne doivent pas manger, boire, fumer, ni entretenir de rapport sexuel de l’aube au coucher du Soleil.
Le Ramadan est considéré comme le «mois de la charité» car, lorsqu’il s’achève, le fidèle doit s’acquitter d’une aumône. Il est aussi le mois au cours duquel de nombreux autres événements importants de l’histoire de l’islam sont commémorés. Le nom ramadan a été donné au neuvième mois dans le monde arabe bien avant l'arrivée de l’islam et il désigne l'extrême chaleur de l’été. Le calendrier hégirien est un calendrier lunaire: chaque mois commence après la nouvelle lune, lorsque le premier fin croissant est visible. Il doit être aperçu avant qu'il ne disparaisse à l'horizon dans les lueurs crépusculaires. Si la nouvelle lune est postérieure au coucher du Soleil, l'observation se fait le lendemain. Comme le calendrier musulman peut compter dix, onze ou, les années bissextiles, douze jours de moins que le calendrier solaire et aucune intercalation, ramadan chaque année passe progressivement d'une saison à l'autre.
AID EL-FIṬR
Dans la culture islamique, parmi les fêtes typiques on a Aid el-fiṭr “fête de l'interruption” [du jeûne] qui est notre deuxième fête religieuse la plus importante comme signe de joie pour la fin d'une longue période de jeûne; elle est célébrée à la fin du mois lunaire de ramaḍān.
On célébre le premier Eid al-Fitr dans l'Islam au cours de la deuxième année de migration après avoir jeûné le premier du Ramadan cette année-là. Et il est interdit de jeûner le premier jour de l'Aïd al-Fitr.
Cela dure juste pour une journée qui commence après le coucher du soleil le dernier jour du mois de Ramadan et se termine avec le coucher du soleil du jour après.
La première chose à faire à l'Aïd est la prière de l'Aïd le matin, environ un tiers d'heure après le lever du soleil, et les musulmans se réunissent le jour de l'Aïd et on échange les félicitations et on rend visite à ses familles, c'est ce qu'on appelle la relation de l'utérus chez eux.
Les trucs les plus importants à faire dans ce jour c’est recevoir ses amis et voisins chez eux donc il faut bien préparer une belle table, faire des aumônes pour les familles qui en ont besoin, faire sa prière le matin dans la mosquée. Il est de coutume dans de nombreux pays islamiques que les musulmans mangent des bonbons et les échangent, comme des dattes ou des gâteaux de l'Aïd farcis aux dattes et d’autres, selon le pays et ses coutumes.
Généralement on prépare des gâteaux avec ses mères et ses grand-mères et les grands-parents offrent quelques beaux cadeaux ou même de l'argent.
D’ailleurs, le jour de l’Aïd c’est un jour où on règne la convivialité et on se rassemble en famille pour célébrer ensemble la fin du noble mois du ramadan dans la joie, la bonne humeur et surtout dans l’amour.
Les moussems sont à la fois des fêtes religieuses et des foires commerciales, et sont célébrées dans diverses régions du Maroc tout au long de l'année. Surtout, ils sont l'occasion de se retrouver et de partager son identité culturelle avec ses proches et amis.
Un moussem est avant tout une fête religieuse qui rassemble des personnes venues de très loin pour célébrer et honorer un saint. L'un des plus célèbres de ces moussems est celui dédié aux fiançailles qui est célébré chaque année en septembre à Imilchil.
Cette fête rend hommage à un couple d’amoureux, appartenant à des tribus rivales, ce qui leur a empêché de se rencontrer et de se voir. Une sorte de Roméo et Juliette marocains!Les deux ont fini par se noyer dans le lac créé par leurs propres larmes. Leurs familles ont donc décidé de fixer un jour par an pendant lequel les hommes et les femmes de différentes tribus peuvent se rencontrer et éventuellement se marier. Aujourd'hui, le festival attire des centaines de visiteurs et de tribus de la région. Garçons et filles vêtus de leurs costumes traditionnels se visitent de tente en tente pendant que leurs parents discutent et négocient un éventuel
LEM MOUSSEM
mariage. La fête est donc l'occasion de célébrer des fiançailles mais aucun mariage n'est célébré pendant le moussem. Plus au sud, en direction de Tan-Tan, le marché aux dromadaires fait partie du patrimoine immatériel de l'humanité de l'Unesco. Près de Ouarzazate à Kelaat M’Gouna, se tient le moussem rose. Pour le voyageur, c'est l'occasion idéale d'acheter des crèmes, de l'encens et des savons parfumés à la rose de Damas.
Habituellement, lors d'un moussem, des remerciements sont rendus à un saint, un Sidi, un homme de foi, mais vous pouvez aussi simplement célébrer le rythme des saisons ou des vendanges, comme à l'occasion de la fête des dattes d' Erfoud, aux portes du désert, ou du moussem au miel d'Imouzzer Ida Outanane, près d'Agadir. Il existe également des moussems dédiés essentiellement à la culture et aux traditions, comme le festival de musique du désert au Tafilalet, ou le célèbre festival de la Gnaoua d'Essaouira. La musique et les chants de ces descendants d'esclaves noirs parviennent à faire tomber le public en transe. Participer à un moussem est une expérience passionnante, quel que soit le thème sous-jacent. Les moussems font partie des événements qui offrent l'opportunité de capturer l'âme du Maroc.